Magaly Geldreich a toujours été amoureuse de la nature : « J’ai toujours adoré les fleurs et les plantes, et ce depuis toute petite », confie-t-elle. « Après mon baccalauréat, j’ai choisi de me lancer dans des études pharmaceutiques, car je pensais que c’était ce qui se rapprochait le plus des plantes, de l’herboristerie, des soins naturels. J’ai étudié dans cette branche jusqu’au bac +5 et j’ai enchaîné avec plus de dix années d’expérience dans l’industrie pharmaceutique. Avec le temps, je me suis rendu compte que je n’étais plus alignée avec les valeurs de mon équipe, donc j’ai décidé de revenir à l’essentiel : la nature », complète la jeune femme. En 2021, Magaly Geldreich a déposé sa marque, Gaïa Terre-Happy, et elle s’est lancée : « En tant que guide fédérale, j’ai d’abord commencé à proposer des immersions dans la nature. Dans ces sorties, j’aide les participants à se reconnecter aux bases de la vie ». Ces dernières peuvent aussi être adaptées aux enfants : « Avec une carte au trésor, ils doivent trouver les plantes correspondantes et résoudre des énigmes ».

De la plante à la tisane
En 2023, Magaly Geldreich a commencé à créer ses propres tisanes et thés biologiques : « Il y a différentes synergies, avec leurs bienfaits propres. Elles sont en vente en ligne ou dans différentes fermes, comme chez Krieger à Haguenau ou Wick à Furdenheim. Je laisse aussi le soin à mes clients de les élaborer selon leurs envies, sur demande ». Magaly propose même des ateliers de confection : « Les gens veulent se soigner avec des plantes, mais ne maîtrisent pas les bases essentielles. Durant ces ateliers, je les aide, je les guide. Ils choisissent les plantes en fonction de leurs bienfaits, les mélangent et donnent vie à leur propre breuvage ». Les immersions et la création de thés et tisanes peuvent être complétées par des séances de naturopathie : « Durant ces moments privilégiés, j’utilise notamment des outils d’astrologie sidérale pour retrouver l’équilibre, l’autonomie et la confiance en soi ».
Toute l’action de Magaly doit contribuer à changer le monde : « L’humain s’est déconnecté de la nature et a perdu sa place dans l’environnement. Je suis convaincue que c’est ce qui est à l’origine de la détresse écologique actuelle », conclut-elle.