lundi 14 juillet 2025
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Molsheim – Prisca Agbo : « Le gospel apaise le cœur des Hommes »

Au Togo, où elle est née, Prisca Agbo a découvert la musique gospel. Initiée dès son plus jeune âge, elle a persévéré et peut désormais en vivre. En Alsace depuis 25 ans, elle voyage à travers le monde pour diffuser sa musique. À sa descente de scène pour la fête de la musique avec Maxi Flash, la chanteuse gospel d’ici et d’ailleurs s’est confiée sur son histoire et ses objectifs.

Maxi Flash : La musique est apparue très tôt dans votre vie…

Prisca Agbo : C’est de famille ! Mon grand-père était un grand musicien reconnu au Togo. Mes parents, quant à eux, ont toujours chanté. Quand j’étais petite, je les accompagnais lors de leurs répétitions en chorales et je chantais à leurs côtés à l’église. Dès l’école primaire, j’ai commencé à chanter dans le cadre scolaire. J’ai eu très tôt le déclic d’en faire mon métier. À 12 ans, alors que j’étais une immense fan d’Alicia Keys, j’ai décidé de commencer à apprendre le piano.

À 8 ans, vous débarquez en Alsace. Vous me l’avez dit, vous continuez à vous perfectionner, notamment au piano. Quand avez-vous enregistré vos premières chansons ?

En 2012, j’ai terminé à la deuxième position du concours New Soul Contest à Strasbourg, tout en suivant des études de musicologie. Ainsi, j’ai pu enregistrer mes premières chansons : Do It et Peace and Love in the world. J’avais envie qu’elles parlent aux gens, pour les faire changer, pour qu’il y ait moins de négatif dans le monde.

Ses prochains concerts seront annoncés sur sa page Facebook : www.facebook.com/prisca.agbo.5 / ©Dr
La même année, vous décidez de partir pour l’Angleterre. Qu’est-ce que vous y avez vécu ?

J’avais pour objectif de développer mon anglais en devenant fille au pair. J’ai arrêté la musique un temps, jusqu’au jour où j’ai rencontré mon manager, en 2018. Ainsi, j’ai signé dans son label et j’ai pu sortir un clip pour Do It. À cette époque, mon nom de scène était Pris’K. J’ai eu l’opportunité de me produire à Chypre, où j’ai fait plusieurs scènes. Cependant, je ne passais plus aucun message dans ma musique. J’ai décidé de quitter le label en 2020 et de revenir à mes premiers amours. Le gospel apaise le cœur des Hommes. C’est une musique qui doit nous unir.

En mars 2021, vous prenez la décision de revenir en France. Pourquoi ?

J’avais plusieurs opportunités pour chanter. Ainsi, j’ai beaucoup voyagé : au Togo, dans le Missouri aux États-Unis, au Nigéria et même en Pologne. Ces prochaines années, j’aimerais donner une seconde vie à Do It, mais aussi sortir mon propre album de gospel. À long terme, j’ai aussi le projet de créer une école de musique au Togo, pour donner une chance aux nombreux enfants talentueux.
Léo Doré

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