Maxi Flash : 25 ans de scène, ça se fête !
Laurent Honel : Fêter ce quart de siècle, c’est exceptionnel. Nous sommes très fiers d’en être arrivés là, surtout dans les conditions actuelles. J’aurai bientôt passé plus de temps de ma vie au sein des Fatals Picards que hors du groupe. C’est une très belle aventure humaine, une véritable histoire de famille. Plus le temps passe, plus l’entente entre nous est bonne. Nous avançons tous dans la même direction. C’est une relation exceptionnelle.
Vous venez de sortir une nouvelle chanson intitulée Le jour de la mort de Johnny. Quelle est l’histoire de ce titre ?
En réalité, c’est un vieux titre que j’ai écrit il y a dix ans. Lorsque nous étions chez Warner, nous n’avions pas eu le droit de le sortir. Ça nous a énervés, puisque nous n’aimons pas être censurés. C’est un morceau qui colle à 100 % avec notre groupe, donc nous avons profité de notre évolution pour le sortir et lui donner la vie qu’il mérite. Le côté positif de l’humour, c’est de dire avec décalage quelque chose de triste.
Une longue tournée se profile. Pensez-vous déjà à un nouvel album ?
Oui, un nouveau est en préparation. Nous sortirons des titres, « par ci par là », après l’été. Procéder ainsi nous permettra de ne pas tout sortir d’un coup et d’offrir de la nouveauté à ceux qui nous écoutent. Tout sera réuni dans un album en 2026. Une nouvelle tournée suivra. Nous adorons être sur la route. Nos morceaux existent grâce à la scène.
Vous aimez tourner, visiter des régions… Que pensez-vous de l’Alsace ?
À titre personnel, mon grand-père était alsacien. Je suis issu d’une vieille famille alsacienne qui a choisi la France après la défaite de la guerre franco-prussienne. D’ailleurs, Honel est un nom alsacien. Quand on débarque dans la région, on aime bien boire et bien manger. On est des Français de base, un peu comme dans Astérix. La convivialité est importante !