Dans son livre, Albert Bour aborde sa vie chronologiquement : « Mes enfants m’ont toujours incité à écrire, donc je les ai écoutés », indique-t-il. « Dans ces pages, je ne cherche pas à donner des conseils pour répondre à la question posée dans le titre. J’ai préféré raconter comment je m’en suis sorti dans ce monde qui bouge, face aux épreuves de la vie », ajoute-t-il.
Né au début de la guerre, le jour des morts, Albert était un enfant chétif :
« J’étais déjà condamné », ironise l’auteur. À l’école, l’éducation était difficile, « tout était carré », il en a souffert : « Des baffes et des insultes, j’en recevais régulièrement ».
Passé par le chemin de fer, une usine de laminage d’où il a été licencié parce qu’il aurait trahi le secret professionnel, le jeune adulte s’est tourné vers l’Armée de l’air. Grâce à cette expérience, Albert a pu se lancer dans des études de droit, intégrer la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) et devenir diplomate. En poste, l’auteur a pu beaucoup voyager et rencontrer des personnalités politiques du monde entier.
Un monde de rencontres
Dans ses pages, Albert Bour raconte ses voyages, mais aussi ses rencontres hasardeuses. Alors qu’il dînait dans un restaurant à Rome, l’auteur a assisté, par hasard, au dernier repas de l’Eurocommunisme, en présence de Georges Marchais notamment. Il raconte aussi que grâce à son poste de diplomate, il a été confronté à Tikhonov, l’ancien vice-ministre soviétique de la marine marchande, envoyé par Brejnev pour porter les prétentions stratégiques de l’URSS. En plus de raconter des anecdotes, Albert s’est aussi autorisé à porter un jugement sur les événements de la vie, qu’ils soient civils ou pas :
« Je dénonce et j’interpelle les citoyens sur l’accélération de plus en plus intense des désordres planétaires. Ainsi, je livre aussi une proposition visant à instaurer un régime global et pérenne de gestion intégrée d’environnement et de développement soutenable », conclut-il. L’ouvrage est disponible dans toutes les librairies.
L’info en plus
Albert Bour reste très investi dans l’humanitaire, notamment au travers de l’association Imanga depuis 1995, agissant à Madagascar. Il participe également aux actions du Kiwanis International, investi pour les enfants du monde.