Maxi Flash : Votre carrière a commencé assez tôt !
Aurelle Key : C’est vrai, j’avais 20 ans quand j’ai monté mon premier groupe. Je jouais de la basse et c’est à ce moment que j’ai commencé à écrire mes premières chansons. Plus tard, après avoir eu mon premier enfant, j’étais dans un groupe où les reprises prenaient le dessus, mais j’avais à cœur de recommencer à écrire, et ce que j’écrivais ne motivait pas forcément mes partenaires.
Votre histoire avec la musique, c’est une histoire de rencontres, n’est-ce pas ?
Effectivement. Au sortir du premier confinement, j’ai fait la rencontre d’Alex Bianchi, auteur-compositeur et musicien professionnel que je connaissais de réputation. En 2021, j’ai sorti l’EP Red Dress Blues, que nous avons écrit à six mains : Alex Bianchi, Brendon Carey, originaire de Boston, et moi-même. C’était le point de départ de notre collaboration. L’année d’après, pour le disque Crazy Night, Cyrille Davidson, saxophoniste et professeur d’anglais, nous a rejoints pour l’écriture. D’ailleurs, lorsque je me produis sur scène, je suis accompagnée de six musiciens, et il en fait partie.
Un nouvel album sortira cette année. Sans tout dévoiler, que pouvez-vous en dire ?
Je prévois d’enregistrer sept ou huit titres en français. Le registre musical sera le même, une ambiance fifties et sixties.
L’info en plus
Aurelle est membre du label associatif Labophonic. À l’initiative d’Alex Bianchi, ce label s’est constitué autour de trois femmes : Ad’Line, Joane M et Aurelle Key. Il reste presque essentiellement féminin. Elle sera en concert à l’Intenable d’Obernai le 1er février, le 2 février à l’Entourage d’Ettendorf, mais aussi à la Casa Loca de Haguenau le 13 avril. www.labophonic.com/aurellekey