400, 450, 500 ? Magali s’est arrêtée de compter. Depuis 2019, elle nourrit une dévorante passion pour les Barbie : « Tout a commencé lorsque j’ai rangé le grenier familial, je suis retombée sur les premiers modèles de mon enfance et j’ai voulu les compléter », raconte-t-elle. De retour chez elle, elle constate rapidement qu’internet est une véritable mine d’or : « Il faut évidemment se méfier parce qu’il y a du bon et du mauvais sur les plateformes de ventes, mais on peut absolument tout trouver : poupées, vêtements, accessoires ».
Le confinement arrive, son intérêt ne faiblit pas : « À l’époque je travaillais dans le tourisme et chaque matin quand nous faisions une visio avec mes collègues, je préparais une nouvelle poupée avec tout un décor pour les faire voyager, c’était très amusant ! ».
Un parallèle avec la vie
Magali n’a pas pour seul but d’accumuler les pièces rares : « J’ai quelques modèles qu’on ne trouve pas facilement, comme la Barbie Marie-Antoinette, Elizabeth Ire
ou la Christian Dior, mais mon objectif premier est de partager mes trouvailles et de créer du lien ». Elle est notamment en train de préparer une exposition pour retracer notre évolution à partir des figurines Mattel : « Grâce aux différentes morphologies et aux tenues, on peut faire un détour par chaque époque, chaque continent, de l’Afrique subsaharienne à l’est de l’Europe, mais aussi par l’actualité, celle-ci peut illustrer la guerre en Ukraine et celle-là les mégafeux » explique la collectionneuse, qui souhaite encore dénicher quelques modèles, un Ken un petit peu plus potelé par exemple. Elle espère aussi trouver une place pour ses pensionnaires, afin qu’elles ne prennent pas la poussière. « Le musée du jouet à Colmar peut-être ? », conclut-elle.