vendredi 22 novembre 2024
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Molsheim – La petite entreprise du médicament ne connaît pas la crise

Début septembre 2022, le groupe Merck annonçait un investissement de 130 millions d’euros sur son site de Molsheim. Mais que fait vraiment cette entreprise et que représente ce montant colossal ? Réponse avec Romina Marcovici, directrice de site.

Créée à Darmstadt en 1668 par F. Jacob Merck, la plus ancienne entreprise chimique et pharmaceutique au monde porte le nom de son concepteur, avec près de 350 ans d’histoire, rien que ça ! En 2010, le géant pharmaceutique rachète l’américain Millipore, qui employait déjà près d’un millier de personnes à Molsheim.

Depuis, le site molshémien se développe. « Le groupe Merck s’articule autour de trois piliers : le premier gère la production de produits de thérapies contre le cancer et la sclérose. Le second fabrique des cristaux liquides et des parties pour les semi-conducteurs, composants d’appareils électroniques. Enfin, le dernier pilier, qui concerne Molsheim, est celui des sciences de la vie. Concrètement, nous sommes les fournisseurs des solutions dont l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire ont besoin pour produire leurs médicaments et les tester », explique la directrice.

Plus simplement, ils vont fournir des tests de détection rapide pour toutes les sympathiques bactéries dont on se passerait bien telles que la salmonelle ou escherichia coli. « Nous proposons, entre autres, des tests pour détecter la présence de microbes ou de bactéries dans tout ce qui est vaccin et antibiotiques », ajoute-t-elle.

800 nouveaux postes à pourvoir

L’investissement annoncé à Molsheim va permettre l’extension de nouveaux bâtiments pour la production ou le stockage, et d’un espace tertiaire. « Cette activité de production sera davantage utilisée pour la fabrication de médicaments et de vaccins, l’espace de stockage quant à lui permettra de fabriquer des médicaments en plus petits volumes – et non dans de grandes cuves – ils seront plus ‘personnalisés’ », précise Romina Marcovici.
Avec la création de près de 800 postes – essentiellement des opérateurs de production – prévue entre 2024 et 2028, le secteur des remèdes « ne devrait donc normalement pas connaître la crise », conclut la directrice.

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