dimanche 24 novembre 2024
AccueilÀ la uneGeispolsheim - Bastien Martin : « Le parkour m’aide à m’évader »

Geispolsheim – Bastien Martin : « Le parkour m’aide à m’évader »

Sur son compte Instagram, Bastien Martin aka Bastos rassemble près de 20 000 abonnés. Le jeune Alsacien s’est fait un nom en postant des vidéos de parkour, son sport, qui consiste à franchir des obstacles urbains ou naturels à l’aide de mouvements rapides et agiles. Récemment, Bastien a atteint les demi-finales de Ninja Warrior, la célèbre émission de parcours d’obstacles diffusée sur TF1.

Maxi Flash : Quelle est votre histoire avec le parkour ?
Bastien Martin : J’ai découvert le parkour avec mon frère jumeau. J’ai compris assez tôt que j’avais envie de pratiquer ce sport. Malheureusement, mon frère a arrêté donc je me suis retrouvé seul. Par la suite, en même temps que mon CAP carreleur et mon poste chez Carrelage Nuss, j’ai commencé à enregistrer des vidéos et analyser ce que je faisais. Je m’inspirais aussi d’autres pratiquants, notamment des Espagnols. Le parkour m’aide à m’évader. Très jeune, je me suis beaucoup réfugié là-dedans. On m’a souvent répété que j’avais du niveau. Ça m’a donné confiance et ça a forgé mon caractère. C’est un sport qui me fait vibrer. Mais la pratique du parkour a toujours été secondaire.
En 2022, TF1 vous a contacté pour Ninja Warrior. Qu’avez-vous fait ?
Je connaissais déjà l’émission, mais ça ne m’avait jamais vraiment intéressé. Plein de gens m’ont tout de suite soutenu. Avant de donner une réponse et d’accepter, la production m’a relancé au moins trois fois. J’ai participé aux castings et j’ai été retenu pour l’émission. J’ai passé les qualifications et je suis tombé en demi-finale contre Jean Tezenas, un ancien gagnant de l’émission. C’était un duel contre le temps. Avec son expérience, il m’a un peu mis à l’amende. Cela étant, je dois bien avouer que j’ai sous-estimé le parcours de Ninja Warrior. Je comptais beaucoup – voire un peu trop- sur mon expérience dans le parkour. J’y allais beaucoup à l’instinct. Après coup, j’ai des regrets. J’ai sous-estimé l’endurance qu’il fallait avec les bras dans l’escalade. Je ne me suis pas assez entraîné.

Est-ce que vous en gardez un bon souvenir ?
C’était une bonne expérience, bien sûr. Je ne suis pas satisfait de ma prestation, mais je suis heureux d’y avoir participé. L’organisation était absolument énorme et j’en garderai toujours un bon souvenir.

Léo Doré

ARTICLES SIMILAIRES
- Publicité -

LES PLUS POPULAIRES