samedi 23 novembre 2024
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Obernai – J’ai testé le Yonaguni spa et j’ai adoré

Distingué à plusieurs reprises depuis son ouverture, le Yonaguni, spa de l’hôtel quatre étoiles du Parc à Obernai, a reçu un nouveau titre prestigieux. Alors quitte à vous en parler, je suis allée l’essayer, pas toujours facile la vie de journaliste !

Nous voilà dans cette terrible période de l’année où les feuilles de l’automne se transforment en gadoue informe et la neige n’est pas encore arrivée. Il fait moche, il fait froid, j’ai le blues, alors pour me réconforter, je suis allée me réchauffer au Yonaguni spa. À peine les portes passées, une sympathique demoiselle me tend le kit parfait pour lézarder : pantoufles molletonnées, peignoir, serviettes, pas le temps de discuter, l’eau m’attend vous comprenez !

J’ai sélectionné la formule soirée, pour 95 euros je peux profiter du spa de 18h à 22h avec un repas et une coupe de champagne inclus dans le forfait, il ne faudrait pas se priver. En plus, l’accès est limité à 30 personnes contre 60 en journée pour plus d’intimité. Une fois mes affaires jetées dans le casier – littéralement, j’étais pressée – adieu maussade Obernai, j’ai rendez-vous avec un labyrinthe de volupté. Plein de petites salles sont à découvrir et, dans chacune, une ambiance différente, l’idée est de « réinventer la baignade », m’explique Maxime Wucher, directeur général du Parc. Des petits interrupteurs permettent d’activer des bains moussants et jets d’eau affriolants.

Plus loin, une gigantesque piscine, délaissée par les flemmards de la soirée déjà montés se prélasser, j’en profite pour enchaîner les longueurs et jouer les sportives d’une heure jusqu’à être totalement essoufflée. Quota sport de l’année atteint, il est temps de se reposer, passons au premier !
Déconnexion assurée

Maxime Wucher a voyagé d’un bout à l’autre de l’Asie et ça se ressent dans sa conception du projet, j’ai l’impression d’arriver sur un nouveau continent. Derrière la porte, des saunas et hammams à l’esthétique épurée.

L’expérience immersive est à son paroxysme, tant que j’en ai presque oublié que demain, il faudra peut-être travailler pour de vrai. Pas le temps d’y penser, je dois tout essayer. Même les douches me réservent des surprises. La première est tempérée et parfumée, la seconde est une brume sur fond de chant d’oiseaux et néons colorés, elle me transporte en forêt, la suivante me ramène plus brutalement en Bretagne avec son eau glacée – si vous y étiez ce jour-là, pas la peine de chercher qui a crié – mais qu’importe, même à dix degrés, elle fait concurrence au pommeau de douche bouché par le calcaire qui m’attend chez moi. L’heure de la fin ne va pas tarder à arriver, je décide de m’allonger dans une des salles de repos à l’air salé, on reste sur l’esprit marin. Avec un petit peu de chance… ils vont peut-être m’y oublier ! Je me laisse tomber sur un matelas gonflé d’H2O, c’est sacrément rigolo, pour finalement plonger dans les bras de Morphée.

À mon grand regret, après avoir longuement somnolé, j’ai été retrouvée par le personnel, il était déjà temps de rentrer, mais j’étais reboostée comme jamais !

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Pour vous permettre de voyager depuis Obernai, la famille Wucher a déboursé 11 millions d’euros pour ce projet.

Lucie d’Agosto Dalibot

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